#MeTooJeVeuxQuilDisparaisse ; une substitute pour nouveau parangon ? – l'Observatoire de la Justice

#MeTooJeVeuxQuilDisparaisse ; une substitute pour nouveau parangon ?

, ,
#MeTooJeVeuxQuilDisparaisse ; une substitute pour nouveau parangon ?
Un billet de la série « L’affaire ‘l’ex-substitute’ » .

Troisième volet de ce qui est dorénavant notre série sur l’affaire de ‘la substitute’.

Une substitute du procureur de la République, incarnation de la politique pénale nationale, en flagrand délit de Non Représentation d’Enfant (NRE) avec les circonstances ‘aggravantes’ ou requalifiantes prévues à l’article 227-9 du code pénal (3 ans d’incarcération, 45 000 € d’amende), agissant avec préméditation dans la première commission comme dans la récidive. Voilà une affaire qui vaut bien une série d’articles.

Des délits dont la commission est officiellement annoncée aux autorités publiques sans qu’apparemment nul autre que la victime ne cherche à les empêcher. La « victime » officielle, puisque les victimes au premier chef sont ici les enfants.

Malgré une décision de justice s’imposant à elle, malgré la loi, malgré les peines encourues, cette femme s’installe résolument et officiellement dans la délinquence.


Serait-elle irresponsable, inconséquente ?

Cette première question, immédiate, n’est bien posée qu’en apparence puisque les qualificatifs employés ne sont ici pas synonymes.

Irresponsable, cette magistrate l’est en effet statutairement dans le cadre de son activité professionnelle. Inamoviblement irresponsable, à vie ; cela génèrerait-il une forme d’habitus déconnectant l’individu des conséquences de ses actes ?

Inconséquente, cependant, on ne peux le supposer. Ses infractions délibérées, officiellement annoncées et réitérées ne peuvent exprimer que sa conviction d’impunité garantie.

Nous serions donc ici face à l’affirmation assumée et illustrée que la loi n’est bien sûr pas la même pour tous, que nous ne sommes bien sûr pas tous égaux devant la loi.

Certes ces beaux principes sont écrits dans la loi. Ils sont écrits dans toutes les déclarations des droits de l’homme, dans la constitution de notre république comme dans nombreux textes internationaux. Mais des textes à la réalité, des beaux textes à la réalité de nos vies, il y a l’institution judiciaire qu’on aime dire indépendante, qui aime elle-même à se dire « souveraine », et qui juge, seule, de l’opportunité de l’application concrète de ces textes.

A vrai dire, ces textes sont une condition sine qua non de la validité-même de la loi et de la légitimité-même de l’institution chargée de son application.

Et pourtant cette femme fait visiblement le pari de son impunité. On ose à peine poser la question : pourrait-ce être du fait de son statut ?


La signification d’une telle affirmation, publiquement assumée en actes par cette femme, serait telle que nous choisissons ici d’explorer des pistes alternatives d’explication de son stupéfiant comportement.

[OFF] signes de croix frénétiques de la rédaction, « notre père » psalmodié en boucle pour conjurer le mal [FIN OFF]

Empressons-nous de constater que ces délits ne sont pas l’apanage des seuls magistrats ; chaque année, des dizaines de milliers de parents se rendent coupables de telles infractions. Des parents nécessairement non tous juges, puisque ceux-ci ne sont qu’une dizaine de milliers.

Nous l’avons déjà souligné ; ces délits (dénoncés) sont commis dans l’impunité générale. Voir notre billet N.R.E. d’État – la justice française ‘dépénalise’ la Non Représentation d’Enfant.

Peut-être notre substitute entend-elle se fondre dans la masse de cette délinquence autorisée.

On ne peut cependant aller trop loin dans cette hypothèse. Un membre du parquet – un juge quel qu’il soit – ne saurait en effet acter ou faire acter une telle dépénalisation. Car s’il revient bien à la représentation nationale, pouvoir législatif exclusif sur le territoire de la République, de pénaliser certains agissements, il ne revient pas à l’institution judiciaire de les dépénaliser.

Il s’agirait là d’une violation des textes fondamentaux organisant notre système démocratique. Il s’agirait là d’une violation du principe de séparation des pouvoirs. Et même si l’autorité judiciaire aime à se rappeler un non-pouvoir (sic), c’est néanmoins ce principe de la séparation des pouvoirs qu’elle invoque originellement pour crier au principe de son indépendance. Son impartialité (sic), principe fondateur et prérequis, en dépendrait.

Non, l’institution judiciaire ne saurait acter ou faire acter sa dépénalisation de la Non Représentation d’Enfant.

Notre substitute entendrait donc simplement passer entre les gouttes bruineuses des rares cas d’application de la loi.


Sans doute compte-telle faire valoir son impossibilité à se soumettre à une décision de justice, comme un parent inapte dirait son incapacité à conduire son enfant récalcitrant à l’école.

Il lui faudra alors passer sous silence la totale préméditation de cette insoumission résolue à l’autorité judiciaire. Madame J., notre substitute, a en effet convenu d’un calendrier de visites qu’elle a annoncé dès le départ ne pas respecter. Pour des motifs géographiques indépendants de sa volonté, « à l’insu de son plein gré », elle acceptait un calendrier de visites en annonçant d’emblée le motif de son non respect. Un calendrier de Non Représentations d’Enfant.


Il s’agit bien entendu et très clairement d’un refus catégorique et de principe de présenter ses enfants à leur père. Un tel refus est chose courante par les temps qui (eux aussi) courent si l’on en croit la multiplication des mots d’ordre #metoo, l’omniprésence de cette pulsion punitive de revanche historique du genre, au fanatisme désinhibé, prônant ouvertement la présomption de culpabilité de genre et l’insoumission à une autorité judiciaire contrefactuellement dite « patriarcale » (proportion de femmes dans la magistrature ? 80% ? 85 ?).

Nous vivons les temps d’un nouveau militantisme. Des lendemains d’ère nouvelle appelés par un mouvement de libération d’un nouveau ‘genre’. Un mouvement de libération ? Juste l’historique revanche d’un genre déchaîné exhumant pour la remobiliser une chasse aux sorcières que l’on croyait d’un autre temps et d’un autre enfer, comme en faignant d’ignorer que rien ne ressemble plus à un inquisiteur qu’un autre inquisiteur, que rien ne ressemble plus à un bourreau qu’un autre bourreau. Quel que soit son genre.

Metoo, ou « j’aurais fait comme elle » . Comme notre substitute, aussi ?

Que penser d’un tel slogan rassemblant naturellement ces mères protectrices s’insurgeant contre le criminel dictat d’une institution judiciaire accusée de livrer des enfants aux mains de monstres violents et pédophiles ? Chacune s’engouffre et crie à son #metoolégitimité à s’opposer à toute possibilité d’un lien dit oppressif et violentant ; ce lien de l’enfant protégé avec le père (oui.. de sexe masculin). #metoolégitimité parfois juste parce que #metoojaccuse…

Tel est en effet l’air du temps. Au point que c’est à l’unanimité que l’Assemblée Nationale vote une loi d’automaticité de la déchéance de parentalité. Automaticité parfois sans jugement, sur la base d’un simple rapport d’ITT, et donc malgré la présomption d’innocence.

Tel est l’air du temps. Une incroyable loi de privation genrée d’une liberté fondamentale. Sans doute LA liberté la plus fondamentale. Genrée puisque nul ne s’attend concrètement à des statistiques moins marquées que du 90/10 en matière de répartition homme/femmes dans l’application de la loi.

C’est que chacun le sait : le violenteur est un homme. Le violeur est un homme. Le tueur est un homme. Le pédophile est un homme. Nous vivons les temps du stéréotype de la culpabilité de genre.


La question est simplement la suivante : tel parent est-il nuisible, dangereux pour ses enfants, et l’est-il suffisamment pour que quiconque puisse se permettre de couper l’essentiel et fondamental lien parent/enfant ?

De tels cas ne sauraient être que rares et chacun sérieusement avéré. Dans le cas contraire, ce ne sont plus les parents qui peuvent être mis en cause, mais les critères parenticides que se donne la société. Comment se fait-il donc que les bacs à sable où l’on joue à « je t’enlève papa maman » soient à ce point surpeuplés ? Notre société n’est-elle pas malade de cette population des bacs à sable ?


Notre substitute, pour sa part, n’aurait rien de tel à se mettre sous la dent.

Inceste ? Non. Pédophilie ? Non. Drogue, alcool ? Non. Violences sur enfants ? Non. Violences sur conjoint ? Raté ! Menaces sur conjoint ? Encore raté !

Mais Madame la substitute demande et obtient de ses collègues une drastique mesure de protection.

Madame la substitute demande et obtient de ses collègues une condamnation pénale du père de ses enfants.

Madame la substitute ne manque pas, nul ne pourrait en douter, de présenter ces décisions en or massif devant la chambre de la famille de la cour d’appel de Metz, laquelle l’a par ailleurs toujours satisfaite pour l’essentiel. Nous avons donc une cour qui s’est toujours montrée ‘compréhensive‘ vis-à-vis de cette maman, une cour qui a tous les éléments obtenus et produits à charge contre le père, une cour favorable qui avec tous les éléments pour juger en connaissance de cause ne s’autorise pas à imposer plus avant la coupure du lien parent/enfant et ordonne (concède ?) quatre visites père/enfants en point rencontre – donc sous la surveillance protectrice de ‘professionnels’.

Madame la collègue des membres de la cour de Metz s’insurgerait-elle contre cette décision ? La dirait-elle mauvaise, et déciderait-elle de se faire justice elle-même ? Car pour l’information de cette magistrate, ce n’est qu’en justice que l’on peut exprimer son insatisfaction pour une décision, par l’exercice du droit de recours. Ce que Madame la magistrate n’a pas fait. Elle se fait donc justice elle-même. Trouverait-elle à justifier cette attitude ?


Selon nos informations, cette magistrate aurait été recalée au #metooilmefaitmal ainsi qu’au #metooilmemenace, mais elle aurait beacoup répété pour le casting du #metooilmefaitquandmemepeur et a de fait gagné le jackpot et une place d’honneur au #metoojeveuxquildisparaisse.

Un tel succès avec si peu de points #metoo ; cette femme est un modèle pour les adeptes de la revanche de genre. Un modèle du ‘genre’. Sans aucun doute, de par ses hauts faits, le nouveau parangon du #metoojeveuxquildisparaisse.

Le comportement de cette magistrate pose décidément de nombreuses questions sur l’organisation de notre société et la légitimité démocratique de nos institutions.


Monsieur F., la victime nommée de cette femme substitute, a signalé les nouveaux faits délictueux à la chancellerie, en la personne de la cheffe du Bureau du statut et de la déontologie :

Justificatifs annoncés et communiqués :


"Je recommande cet article de l'Observatoire de la Justice. Lisez. Vérifiez. Réagissez. PARTAGEZ !"

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.